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Dès cet été 2017 aux îles Salomon, en Papouasie-Nouvelle Guinée et en Indonésie, embarquez sur Fleur de Passion pour un séjour de plongée et partez à la rencontre des fonds marins parmi les plus beaux du monde. Sous la conduite d’un instructeur de plongée et de l’équipage, participez au programme de science citoyenne CoralWatch sur l’état de santé des coraux et contribuez à faire connaître les enjeux auxquels les récifs coralliens font face du fait du réchauffement climatique.

Pour rappel, Fleur de Passion est un voilier hauturier. C’est pourquoi les plongées doivent être considérées comme des plongées exploratrices dans un environnement inconnu avec les contraintes liées.

Organisation :

  1. Les plongées se font sous la supervision d’un instructeur de plongée en charge de l’organisation et de la sécurité.

  2. Les plongeurs doivent embarquer avec leur propre équipement (palmes, masque, tuba, combinaison, détendeur et gilet stabilisateur) ainsi que son propre parachute de palier.

  3. Le bateau fournit la bouteille et les plombs.

  4. Le tarif complémentaire par plongée est de CHF 30.- en plus des CHF 120.- par jour.

Conditions de plongées :

  1. Les plongées sont soumises aux conditions météo et de sécurité du bateau et nécessitent l’aval du skipper.

  2. Chaque plongeur doit être en possession de son brevet et de son carnet de plongée ainsi que d’un certificat médical datant de moins d’une année.

  3. Les plongées s’effectuent dans les limites de la courbe de sécurité.

  4. Le zodiac, annexe du voilier, peut emmener 4 personnes sur site.

  5. La plongée depuis le voilier est possible mais le plongeur doit être en mesure de remonter une échelle de 2m dans une mer potentiellement formée.

Remarque :

Aucune plongée de nuit n’est autorisée lors de l’expédition.

Informations complémentaires:

Consultez le programme et les disponibilités d’embarquement sur http://omexpedition.ch/index.php/fr/l-expedition/embarquez-pour-l-aventure

La totalité des 12’000 photos prises par les chercheurs de l’Université du Queensland à Brisbane lors de leur mission à bord de Fleur de Passion en mai 2017 entre Townsville et Cooktown est désormais accessible sur https://doi.pangaea.de/10.1594/PANGAEA.877578. L’équipe du Remote Sensing Research Center (RSRC) du Dr Chris Roelfsema vient en effet de terminer la compilation de ces clichés réalisés sur 17 récifs coralliens lors de 59 transects sur une distance cumulée de 40 km dans la partie nord de la Grande Barrière, la plus touchée par les récents épisodes de blanchissement des coraux des au réchauffement climatique. Ces milliers de clichés vont permettre de finaliser le projet de cartographie de la Grande Barrière de corail auquel The Ocean Mapping Expedition aura pris part et impliquant plusieurs autres institutions australiennes.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les photos récoltées sont plutôt déprimantes par l’affligeant spectacle qu’elles offrent. De-ci-delà, sur de rares récifs, quelques tâches de couleur bleu, rose, vert subsistent et donnent encore l’idée de ce qu’était la Grande Barrière de corail dans son foisonnement de formes et de teintes. Mais dans l’ensemble, elles illustrent la réalité dramatique de ce qu’est en train de devenir « sous nous nos yeux » cet écosystème d’importance pourtant vital pour des milliers d’organismes marins, en particulier dans sa partie nord.

Sur beaucoup de clichés (voir sélection ci-dessous), on peut observer à quoi renvoie concrètement le phénomène de blanchissement dû au réchauffement climatique. Et sur beaucoup d’autres également, de lugubres champs de coraux morts se donnent à voir, annonciateurs de ce qui attend l’entier de la Grande Barrière et toutes les régions coralliennes dans le monde dès lors que la température de l’eau n’aura pas diminué.

Le 3 juillet 2017 en Papouasie-Nouvelle Guinée, nous avons effectué notre premier échantillonnage d’eau de surface depuis le départ de Cairns dans le cadre du programme Micromégas sur la pollution micro-plastiques, en partenariat avec l’association genevoise Oceaneye. Ce premier prélèvement avait une saveur toute particulière dont nous n’étions pas peu fiers car c’était aussi le 100ème effectué depuis le départ de The Ocean Mapping Expédition de Séville, en avril 2015.
Aussi, avant de le conditionner selon la procédure habituelle, nous avons observé son contenu avec une certaine excitation vu les circonstances. Et malheureusement, ce 100ème prélèvements comme tous les précédents contenait lui aussi des particules de plastique, certes pas nombreuses mais tout de même…