news

On le dit dessinateur, de bandes-dessinées en l’occurence, et comment nier cette évidence? Mais dans l’art d’Alex Baladi, il y a aussi cette magistrale capacité, très subtile, à capter les choses entendues, à saisir au vol les mots prononcés sur le pont au détour d’une manoeuvre ou lors d’un quart, à transformer des échanges impromptus, spontanés et parfois insignifiants entre gens du bord en autant de scènettes qui racontent la vie de l’expédition, cette aventure humaine en train de se faire. Mélange d’humour potache, de poésie et d’une profonde et simple humanité.

En voici la démonstration par une nouvelle sélection de ses dessins réalisés fin octobre-début novembre au large de Sorong, en Indonésie.

De son séjour à bord de Fleur de Passion aux Moluques, en novembre 2017, la dessinatrice genevoise Mirjana Farkas a rapporté mille et une couleurs, saveurs, senteurs glanées lors de ses déambulations sur les marchés et dans les campagnes de Tidore et Ternate, deux des fameuses îles aux épices où l’expédition s’est arrêtée dans l’archipel indonésien. En voici une sélection sous forme de portaits de gens rencontrés, hommes, femmes et enfants, plein de tendresse et d’humanité.

Jusqu’au 31 janvier 2018, retrouvez par ailleurs quelques-uns de ses carnets - ainsi que ceux des neuf autres dessinateurs et illustrateurs ayant pris part à l’expédition depuis son départ de Séville en 2015 - dans le cadre de l’exposition « Notre île aux épices » à la Bibliothèque de la Cité à Genève.

Vous connaissez Aurélie Ferrière? Vous allez en entendre parler… Cette jeune ingénieur du son française, musicienne et compositrice, fondatrice du label Sax Records et leader du groupe Cikatri$, actuellement en résidence à l’Elektronmusikstudio à Stockholm, a embarqué pendant deux mois à bord de Fleur de Passion de fin août à fin octobre 2017 dans le cadre d’un projet artistique original entièrement conçu et développé par elle: collecter depuis le bord la matière sonore que produit l’expédition, la nature, le voilier, pour ensuite composer une oeuvre musicale originale partagée sous forme de performance à l’attention du public et contribuer, à sa manière, à l’un des buts de l’expédition: interpeller sur les enjeux de développement durable.
Depuis Honiara en Papouasie-Nouvelle Guinée jusqu’à Sorong en Indonésie, Aurélie a ainsi baladé son micro en mer comme à terre, capté les bruissements de l’eau contre la coque, du vent dans la mature, les crissements du bois, le choc des cordages, et bien d’autres bruits encore. Dans l’attente de la retrouver en live courant 2018, à Stockholm mais aussi, espérons-le, à Genève, retrouvez le travail d’Aurélie à travers son blog: https://musicomexp.tumblr.com
Voir et écouter aussi sur: https://www.youtube.com/watch?v=C-CeolZoE7I&feature=youtu.be